Récemment, le CBD a fait l’objet d’une grande attention en raison de son potentiel dans le traitement de la toxicomanie et de l’alcoolisme. La littérature se concentre sur le potentiel pharmacothérapeutique du CBD en termes de sa pertinence dans la prévention de la rechute dans la consommation de drogues. On pense que le CBD est efficace pour cibler les états à risque de rechute en réduisant l’anxiété et le stress liés aux indices de la drogue et en agissant comme un antidépresseur. De plus selon Frenchy Freeze, boutique d’huile et fleur du CBD a Lyon, le CBD a un impact sur les circuits cérébraux responsables de l’envie et de la recherche de drogues déclenchées par le contexte et le stress liés à la drogue.
Compte tenu des effets neuropharmacologiques et comportementaux du CBD et de son impact sur le neurocircuit contrôlant la dépendance, les implications du CBD pour le développement de nouveaux traitements de la dépendance aux drogues ont suscité l’intérêt de la communauté des chercheurs qui étudient des solutions thérapeutiques pour la dépendance aux drogues et la rechute.
Les études précliniques portant sur la CBD en tant que traitement de l’auto-administration de cocaïne chez l’animal ont été contradictoires. Une étude sur des rats n’a montré aucune réduction de l’auto-administration de cocaïne après un traitement au CBD, tandis qu’une autre sur des souris a montré une réduction de la consommation de cocaïne. Gonzales-Cuevas et ses collègues ont étudié le potentiel de la CBD dans des modèles animaux de besoin de drogue, d’impulsivité et d’anxiété. Dans l’étude, des rats ayant des antécédents d’auto-administration d’alcool et de cocaïne ont reçu du CBD pendant sept jours à 24 heures d’intervalle. Les résultats de cette étude documentent deux dimensions du potentiel du CBD. Premièrement, le CBD a eu un effet sur les conditions de rechute telles que la sensibilité au contexte de la drogue et au stress, l’altération du contrôle des impulsions et l’anxiété. Cela indique la capacité potentielle du CBD à affiner les états de vulnérabilité qui favorisent la rechute chez les rats. Deuxièmement, les effets du CBD ont été durables chez les animaux, quelle que soit la courte durée du traitement. Les divergences entre ces études animales, potentiellement dues à des différences de méthodologie, soulignent la nécessité d’approfondir ce domaine de recherche controversé.
Une étude récente démontre une nouvelle fois la capacité de la CBD à réduire les envies de fumer chez les personnes souffrant de dépendance à l’héroïne. L’étude a porté sur 42 femmes et hommes ayant des antécédents d’héroïnomanie et tentant de s’abstenir de rechuter. Dans le cadre de l’expérience, les participants ont visionné deux types de vidéos : des vidéos neutres montrant des scènes de nature et des vidéos montrant des indices liés à la drogue visant à déclencher des envies de drogue. Les participants ont été répartis en trois groupes : des personnes ayant pris 400 mg de CBD, des personnes ayant pris 800 mg de CBD et un groupe placebo. Les interventions ont été prises pendant trois jours consécutifs. L’expérience s’est déroulée en double aveugle, ce qui signifie que ni les chercheurs, ni les participants ne savaient à quelles conditions ils étaient affectés pendant l’expérience.
Comme prévu, les participants ont éprouvé des envies plus fortes après avoir vu les vidéos liées à l’héroïne, par rapport aux vidéos neutres. Cependant, les participants qui ont pris de la CBD dans le cadre du traitement ont rapporté moins d’envies de drogue que les personnes du groupe placebo après l’exposition aux signaux liés à la drogue. Les résultats montrent également une réduction de l’anxiété ainsi qu’une diminution de la fréquence cardiaque et du cortisol, qui est l'”hormone du stress”. Les effets de l’intervention étaient visibles dès une heure après l’administration de CBD et l’étaient encore jusqu’à une semaine après l’intervention.
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